(Translated) Our mother was hospitalized in Unit P1 after falling in her room at the residence while trying to put on her stockings. Unit P1 was a nightmare, here's why: 1) the nurses gave her dentures to another patient; 2) a brand new top quality sweater was stolen; 3) we put him in men's size diapers that fell on his knees, an attendant even told us to change the diaper ourselves; 4) her clothes were lying in a plastic bag at the back of the closet, so we washed the clothes at home; 5) a soiled diaper was found in the clean underwear drawer; 6) Mom was left alone in her chair several times - without supper - several times; 7) we brought a woolen blanket, we put her socks on because she was cold; 8) Following my complaint, I met the team from Unit P1. To humiliate me, the doctor, Dr Paradis, turned his chair - backrest towards me - so as not to see me and asked if I had a college degree. In response to my questions, Unit Chief Diane Lacasse replied in a harsh tone that the hospital was not a residence. The social workers were listening.
The above facts are true and add to the horror stories experienced by other citizens. After our visits to this hospital, we often went out sobbing.
I wrote to the p.d.g. from the CHU de Québec-Université Laval, Ms. Gertrude Bourdon, but what can she do in a health system paralyzed by bureaucracy and poor management of executives in Quebec hospitals. Given the above facts, journalist Denis Lessard (see La Presse, August 18, 2018) exaggerates when praising the President and CEO, Ms. Bourdon, who could become CAQ Minister of Health.
(Original)
Notre mère a été hospitalisée à l'Unité P1 après être tombée dans sa chambre à la résidence en essayant d'enfiler ses bas. L'Unité P1 fut un cauchemar, voici pourquoi : 1) les infirmières ont donné ses prothèses dentaires à une autre patiente ; 2) un chandail flambant neuf de qualité supérieure a été volé ; 3) on lui mettait des couches culottes format pour hommes qui tombaient sur ses genoux, une préposée nous a même dit de changer nous-mêmes la couche ; 4) ses vêtements traînaient dans un sac de plastique au fond de la garde-robe, alors nous lavions les vêtements à la maison ; 5) on a trouvé une couche culotte souillée dans le tiroir des sous-vêtements propres ; 6) maman a été laissée plusieurs fois seule dans sa chaise - sans souper - plusieurs fois ; 7) nous avons apporté une couverture de laine, on lui mettait ses chaussettes car elle avait froid ; 8) à la suite de ma plainte, j'ai rencontré l'équipe de l'Unité P1. Pour m'humilier, le médecin, Dr Paradis, a tourné sa chaise - dossier vers moi - pour ne pas me voir et m'a demandé si j'avais un diplôme universitaire. En réponse à mes questions, la chef d'Unité Diane Lacasse m'a répondu d'un ton cassant que l'hôpital n'était pas une résidence. Les intervenantes sociales ont été à l'écoute.
Les faits ci-dessus sont véridiques et s'ajoutent aux histoires d'horreur vécues par d'autres citoyens. Après nos visites dans cet hôpital, nous sortions souvent en sanglots.
J'ai écrit au bureau de la p.d.g. du CHU de Québec-Université Laval, Mme Gertrude Bourdon , mais que peut-elle faire dans un système de santé paralysé par la bureaucratie et la gestion déficiente des cadres dans les hôpitaux de Québec. Compte tenu des faits qui précèdent, le journaliste Denis Lessard (voir La Presse du 18 août 2018) exagère lorsqu'ils fait l'éloge de la présidente-directrice générale, Mme Bourdon qui pourrait devenir ministre de la Santé de la CAQ.